L’Hstoire va-t-elle trop vite?

Intervention dans le journal de 20h de France 2 sur le thème: "l'Histoire va-t-elle plus vite?", à propos du livre de Jean-Louis Servan-Schreiber, "Trop vite!", le jeudi 20 mai 2010.

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Le Sénégal et la France : une fragile dilection?

Emission du samedi 15 mai 2010

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Avec Catherine Coquery-Vidrovitch. Entre le Sénégal et la France, l’heure est au tangage. Cinquante ans après l’indépendance, le président Abdoulaye Wade vient d’annoncer bruyamment la fermeture de la base militaire française de Dakar et le départ prochain de 1200 hommes des forces françaises du Cap vert. A Paris on a  aussitôt souligné qu’il ne s’agissait pas, en réalité, d’une décision souveraine du côté sénégalais, mais qu’elle avait été préparée de concert. (…)

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Interview sur France Info

Interview par Mathilde Munos dans le cadre de l'ouverture du Musée Georges Pompidou à Metz, le 11 mai 2010 sur France Info, à partir de 10h.

Jean-Noël Jeanneney s'exprime sur l'intérêt d'une décentralisation des grand musées nationaux en province, ce que cela implique pour les collectivités locales, les questions de coût d'une telle ouverture partagée avec les collectivités locales et de manière plus générale sur l'histoire de la décentralisation culturelle en France et la gestion des grands musées nationaux.

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François d’Assise et l’argent

Emission du samedi 8 mai 2010

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Peut-on se passer de l'argent et vivre heureux ? La crise financière a donné lieu à de nombreuses interrogations et donné à l'apôtre de la pauvreté, François d'Assise, qui l'eût cru, une nouvelle actualité. Celui qui est aussi le saint-patron de l'écologie et le "Gandhi chrétien" a tenté de proposer une autre façon de vivre la richesse et la pauvreté. A sa suite, l'ordre mineur qui est issu du mouvement spirituel qu'il a lancé, a tenté de résoudre le rapport à l'argent et à la propriété dans ce qui paraît une stimulante réflexion pour aujourd'hui. En compagnie de l'historien André Vauchez, Jean-Noël Jeanneney revient sur la figure du riche bourgeois d'Assise devenu le saint pauvre.

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Maurras appelle au meurtre

Feuilleton, L'Histoire n°353 Mai 2010

1935, 9 avril « Léon Blum ? un homme à fusiller, mais dans le dos. » Une phrase signée Charles Maurras dans L'Action française . Blum échappera à la mort, mais pas à la violence physique.

Le 9 avril 1935, Charles Maurras écrit dans son journal, L'Action française , à propos de Léon Blum, leader du Parti socialiste : « Ce Juif allemand naturalisé, ou fils de naturalisé […] n'est pas à traiter comme une personne naturelle. C'est un monstre de la République démocratique. Et c'est un hircocerf de la dialectique heimatlos1. Détritus humain, à traiter comme tel […] . L'heure est assez tragique pour comporter la réunion d'une cour martiale qui ne saurait fléchir. [Un député] demande la peine de mort contre les espions. Est-elle imméritée des traîtres ? Vous me direz qu'un traître doit être de notre pays : M. Blum en est-il ? Il suffit qu'il ait usurpé notre nationalité pour la décomposer et la démembrer. Cet acte de volonté, pire qu'un acte de naissance, aggrave son cas. C'est un homme à fusiller, mais dans le dos. » (…)

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Comment lutter contre ce sport national qu’est l’auto-dénigrement?

Le Nouvel Economiste

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« Posons la responsabilité du sommet au premier chef : il ne faut jamais oublier qu'une démocratie est –notamment- une pédagogie et que les personnalités portées pour un temps par leurs concitoyens à la tête de l'Etat ont une responsabilité centrale dans le « déclinisme ». D'une part ils ne doivent pas laisser s'effondrer l'influence culturelle de la France dans le monde, à laquelle le gouvernement actuel porte tant de coups par ses choix budgétaires et politiques, d'autre part ils doivent combattre l’érosion de la langue française et le comportement de soumission langagière vis-à-vis de l'anglais –qu’il est indispensable de connaître mais absurde de révérer. (…)

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