Entretien dans le journal Réforme
Jadis, sous la IIIe République, les secrétaires d’État aux Beaux-Arts se limitaient à un petit nombre d’interventions, fortes mais étroites, soit pour entretenir le patrimoine, soit pour soutenir quelques artistes par des commandes officielles. Mais cela n’était pas toujours aisé : on sait les difficultés que Clemenceau a rencontrées pour obtenir que les Nymphéas fussent installés à l’Orangerie.
La question de la gratuité de la culture, de nouveau posée à propos d’Internet, n’est pas inédite : le même Clemenceau considérait que le Louvre devait être d’entrée libre pour permettre aux ouvriers d’échapper, grâce à la beauté, aux chaînes de…
Colloque organisé avec le concours de la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives et des Archives nationales, les 9 et 10 mars 2012.
Jean-Noël Jeanneney préside la séance du samedi 10 mars, au matin.
Paris, Editions Flammarion, coll. Café Voltaire, mars 2012
Il y a aujourd'hui une forte demande d'État tant pour panser les blessures de la crise que pour assurer une nécessaire régulation. Or, c'est justement au niveau de cet État – dont le modèle doit autant à la Troisième République qu'à de Gaulle – que Nicolas Sarkozy incarne la rupture la plus franche.
Les années que nous venons de vivre posent une question de civilisation : faut-il vraiment tourner le dos à notre culture, forgée par des siècles d'histoire, pour céder aux sirènes du modèle américain, disons occidental ?
Invité de l'émission "L'invité du matin", présentée par Marc Voignet sur France Culture, le 6 mars 2012, sur le thème: "République française: quelles valeurs partageons-nous ?".
Jean-Noël Jeanneney intervient à l'occasion de la sortie de son livre, "L'Etat blessé".
Concordance des temps – émission du 3 mars 2012
>> La page de l'émission sur le site de France Culture
Avec Thomas Bouchet.
Les historiens sont souvent invités, par les temps qui courent, à resituer les émotions de la campagne présidentielle actuelle dans la longue durée de notre histoire politique, et cela vaut en particulier pour la tonalité des affrontements. Ceux-ci étant souvent virulents, on tend parfois à penser que les agressions verbales sont aujourd’hui (…)
Invité, en compagnie de Pierre Joxe, du Journal de 19h, sur Public Sénat,le 2 mars 2012, à l'occasion des 30 ans de la Décentralisation.
Jean-Noël Jeanneney s'exprime à l'occasion de la sortie de son livre, "L'Etat blessé".
Portaparole, mars 2012.
L'édition italienne, traduite par A. Pavia.
Siamo al 27 e 28 giugno 1944 e questo è un dialogo immaginario tra Léon Blum e Georges Mandel, consegnati dal regime di Pétain ai Tedeschi e internati in una piccola casa annessa al campo di concentramento di Buchenwald. Lì hanno vissuto insieme quasi quattordici mesi, a partire dalla primavera del 1943. Venuti a conoscenza della morte di Philippe Henriot, ministro dell'Informazione del governo di Vichy, messa in atto dalla Resistenza il 28 giugno 1944, entrambi capiscono che uno di loro verrà giustiziato. (…)
Rencontre autour de la pièce, "L'un de nous deux", à l'occasion de la troisième édition du Festival de la Fiction Française, à Rome le 27 février 2012, à partir de 18h (au 39 via Babuino) et à Bologne le 28 février 2012, à partir de 17h30 (à l'Alliance française de Bologne, 4 via De'March).
>> L'invitation à la rencontre de Rome
Concordance des temps – émission du 25 février 2012
>> La page de l'émission sur le site de France Culture
Avec Jean-Pierre Gutton.
Je ne suis pas sûr que parmi le tumulte des débats que suscite la prochaine élection présidentielle, l’opinion publique ait prêté l’importance qu’elle mérite à une proposition de loi qui circule entre les deux chambres et qui a été adoptée, le 1er février dernier, par l’Assemblée nationale, avant une ultime navette qui la fera passer (…)
Entretien dans la Dépêche du Midi, le 23 février 2012
Jean-Noël Jeanneney, historien, publie ces jours-ci « L'Etat blessé » (Flammarion).
Les campagnes présidentielles semblent se personnaliser de plus en plus. Est-ce parce que les projets politiques des candidats ont de plus en plus de mal à se différencier ?
Je prépare actuellement une de mes émissions du samedi sur France Culture, consacrée aux insultes dans l'histoire politique. La violence, au 19e siècle, était incroyable : les comparaisons animales fournissent, d'un camp à l'autre, un sinistre bestiaire. (…)